Un étoile s'immobilise
"La poésie parle à notre coeur..."
Fabiola Toupin, dont j'ai déja parlé ici chante cette poésie avec tant d'émotions qu'elle nous transporte à des milliers de kilomètres...
La nuit vient de ton coeur
De ton coeur blanchi d'épaves
De ton sang en sueur
De ce que les hommes en savent
Pas plus long que le leur
La nuit vient de ton coeur
Des nuages plongent dans tes yeux
Dans tes yeux remplis d'écume
Il y a de faibles feux
Qu'un ressac de larmes embrume
L'océan est malheureux
Des nuages plongent dans tes yeux
Des oiseaux nichent au mourir
Dans l'éternel d'un regard
Ils n'auront plus à partir
Et veilleront le grand phare
Que l'on a vu s'assombrir
Des oiseaux nichent au mourir
Le buisson trempe dans l'aurore
Qui de ses tisons d'azur
Trace la forêt folle du corps
Réchampie de doux murmures
La poésie imprègne la mort
Le buisson trempe dans l'aurore
Une étoile s'immobilise
Sur des filandres d'écarlate
Le soufflet du coeur irise
Le vertige de l'acrobate
Et la forge sous la chemise
Une étoile s'immobilise